La vérité sur les intolérances alimentaires

Depuis une bonne dizaine d’années, il est de plus en plus courant d’entendre qu’un ou plusieurs membres d’une même famille sont atteint d’intolérances alimentaires. Véritable épidémie de société qui s’étend à tous les sexes et à tous les âges. Mais qui a même tendance à toucher des enfants de plus en plus jeunes. Petit décodage pour y voir plus clair et enfin tenter de comprendre le phénomène croissant des intolérances alimentaires.

De plus en plus de personnes touchées par les intolérances alimentaires

Une augmentation significative

Selon les chiffres de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), les allergies alimentaires ont doublé en 5 ans et les intolérances alimentaires ont augmenté de 20% avec un pic de 38% pour le lait de vache industriel.

Ainsi près 1 français sur 5 souffre d’une ou plusieurs intolérances alimentaires.

Comme on dit « ça commence à faire beaucoup » et on n’est plus dans quelque chose d’anecdotique.

J’en veux pour preuve les rayons entiers de produits « sans » qui envahissent depuis quelques années les rayons des grandes surfaces.

Maintenant, une grande surface ou même une supérette ne peut pas ne pas avoir quelques biscuits sans gluten, du lait végétal ou encore du tofu.

Petite remarque au passage: on peut voir à quel point le marché agro-alimentaire s’adapte aux différents besoins d’une population. 

Donc plus il y aura de personnes intolérantes qui auront besoin de consommer des produits « sans », plus il y en aura dans les rayons.

Et vice-versa.

Je trouve la phrase de Coluche très juste dans ce sens-là:

« Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que ça ne se vende plus »

Une diversification des allergies et intolérances

Il est vrai qu’il y a moins de 20 ans, les personnes souffrant d’allergies alimentaires se comptaient sur les doigts d’une main dans notre entourage.

Mais surtout, on entendait quasiment toujours parler du même type d’allergies: les arachides et les fruits à coque.

Les autres allergies existaient mais à moindre échelle et très mal diagnostiquées et reconnues par le corps médical.

En ce qui concerne les intolérances ou les hypersensibilités alimentaires, n’en parlons même pas.

Elles étaient quasiment systématiquement mis au rang de troubles phychosomatiques illustrées par cette fameuse phrase « mais c’est dans ta tête ».

Puis, les années passant, et les allergies et les intolérances se diversifiant, il a bien fallu que la science s’en empare et prouve par A+B que oui, effectivement il y avait de plus en plus d’allergies différentes.

Et que les intolérances et hypersensibilités n’étaient pas les énièmes élucubrations d’une poignée de patients imaginaires.

Ouf, nous voilà sauvés, la science a parlé.

Bien sûr, je ne mets pas tous les scientifiques dans le même panier.

Un grand nombre de scientifiques indépendants fournissent un travail de qualité au service de la connaissance des ces allergies et intolérances.

Mais encore beaucoup d’entre eux minimisent l’impact de certains aliments sur une partie de plus en plus importante de la population.

Pourquoi?

La faute aux intérêts économiques colossaux de l’industrie agro-alimentaires.

Imaginez un moment: si la majorité des scientifiques et des politiques déclaraient, par exemple, que le gluten industriel était dangereux pour la santé humaine et qu’il fallait absolument cesser d’en consommer, que se passerait-il ?

Tout un pan de l’économie mondiale volerait en éclats et plongerait l’industrie agro-alimentaire dans une sombre période.

Mais n’ayez crainte, ce genre de déclarations n’est pas prête de se produire tout de suite: les lobbies du gluten et de l’industrie agro-alimentaires en général sont plus puissants que jamais.

Ouf, on peut continuer à se tuer à petit feu sans que personne ne réagisse.

De plus en plus jeunes…

Cette augmentation touche de plus en plus de personnes, de plus en plus jeunes.

Il n’est pas rare de voir de très jeunes enfants (moins de 2 ans) allergiques ou intolérants sévères au gluten ou plus habituel, aux protéines de lait. 

Ce phénomène d’intolérance plonge souvent les parents dans un désarroi profond, ne savant que faire pour nourrir leurs enfants, surtout lorsqu’ils ne supportent pas le lait maternisé en poudre.

Mais ces parents ne se rendent pas compte (car personne ne leur dit), que cette allergie ou intolérance est un signe de vitalité forte de leur enfant qui rejette un type d’aliment qui ne comble en rien les vrais besoins physiologiques de son corps.

Car oui.

Être intolérant de nos jours est une cause de changement d’alimentation et de mode de vie vers des habitudes plus saines et plus adaptées à nos besoins.

Allergie, intolérance ou hypersensibilité: quelles différences ?

Le diagnostic médical

Pour pouvoir faire la différence entre allergie et intolérance, il faut se tourner vers le corps médical.

Car il n’y a que lui qui peut vraiment tester de manière scientifique à quelle stade de sensibilité un organisme réagit. 

Contrairement à l’intolérance, l’allergie est diagnostiqué depuis des décennies.

En effet, en dosant les IgE (immunoglobulines E), les médecins peuvent clairement identifié la présence ou non d’une allergie.

Ainsi, il est d’usage de définir l’allergie alimentaire comme une réaction du système immunitaire tout à fait inadaptée lorsqu’il est exposé à un ou plusieurs allergènes.

L’allergène déclenche ainsi une réaction immédiate du système immunitaire.

Quant à l’intolérance alimentaire, souvent testée « par hasard » ou en dernier recours, c’est une autre histoire.

En effet, l’intolérance provoque directement un état inflammatoire où les prostaglandines rentrent en jeu, mais également un autre type d’immunoglobulines: les IgG (immunoglobulines G).

Pour les scientifiques, l’intolérance alimentaire se manifeste par une incapacité récurrente de l’organisme à digérer certains composants de certains aliments.

L’intolérance alimentaire est très difficile à diagnostiquer au début du processus, car elle a la particularité d’apparaître insidieusement, petit à petit, jusqu’à s’installer de manière forte sur le long terme.

Ainsi, selon le corps médical, il n’y a que le test et le diagnostic qui comptent pour savoir si l’on est allergique ou intolérant.

Toutefois, le diagnostic médical est loin d’être le système le plus fiable d’identification.

En effet, un certain nombre de personnes ressentent que certains aliments les dérangent.

Pourtant, les différents tests médicaux ne donnent rien alors que la diminution ou la suppression de certains aliments leur change radicalement le quotidien.

On nomme souvent ces personnes hors diagnostic médical, des hypersensibles.

L’intensité et la virulence des symptômes

L’observation des symptômes est souvent bien pratique pour s’assurer de son état de santé.

En effet, la personne allergique réagira directement et de manière beaucoup plus intense à un aliment allergène.

Des irruptions cutanées immédiates, un gonflement instantané, une insuffisance respiratoire, les manifestations allergiques sont souvent très impressionnantes et nécessitent une prise en charge rapide.

Alors que pour une personne intolérante, selon son niveau d’intolérance, elle pourra réagir plusieurs heures après voire le lendemain de la consommation de l’aliment problématique.

Elle s’intensifie le plus souvent à cause d’une consommation répétée d’un certain type d’aliment.

Plus l’intolérance est importante, plus la réaction sera douloureuse et provoquera une grande inflammation.

Il est donc très difficile de repérer une intolérance à ses débuts car la réaction inflammatoire est moindre.

De plus, notre alimentation moderne mélange tellement de catégories d’aliments dans un même repas, qu’il est quasiment impossible de savoir quel aliment pose problème.

Les différences entre une intolérance sévère et une allergie sont souvent minimes et se confondent parfois.

Et nous verrons que même si le processus et les réactions peuvent être différentes, la cause de base est souvent la même.

Vers une population d’hypersensibles…

La qualité de l’alimentation industrielle moderne, l’augmentation des produits chimiques dans nos aliments, une alimentation ne répondant plus du tout à nos besoins physiologiques ne prévoient rien de très positif.

Et pour cause, l’augmentation croissante des personnes allergiques, intolérantes et surtout hypersensibles (très difficile à comptabilisés) est bien la preuve qu’il y a un problème plus qu’anecdotique dans notre société.

Essayons de comprendre pourquoi de plus en plus de personnes, de tout âge, deviennent hypersensibles à une certaine catégorie d’aliments.

Les causes de ce phénomène d’intolérance généralisée

Une qualité des aliments de plus en plus déplorable

Ce n’est plus un secret pour personne.

L’alimentation industrielle, par soucis d’économie et de productivité, n’est que très rarement composé d’aliments de qualité, issus d’un terroir riches en nutriments et micro-nutriments.

En effet, la sur-transformation des aliments de base a pour conséquence une dégradation de plus en plus rapide de la qualité de notre alimentation.

Pour vous donner un petit aperçu de l’état actuel de notre alimentation moderne, je vous invite à vous informer et à visionner quelques reportages sur Youtube plus que parlant sur le sujet.

Souvent, on croit savoir que l’alimentation industrielle n’est pas faite pour nous, mais en a-t-on vraiment conscience ?

Une alimentation moderne inadaptée aux vrais besoins de nos corps

La sur-transformation des aliments industriels nuit considérablement à leur composition initiale.

Ainsi, un aliment qui pourrait être très bénéfique pour la santé à petite dose s’avère devenir un vrai poison (oui j’ai dit poison), par sa sur-transformation et sa sur-consommation.

C’est incontestablement le cas du blé moderne et de son fameux gluten qui commence à poser très sérieusement problème à une grande partie de la population.

Pour tout comprendre sur le gluten et surtout comment s’en sortir au quotidien sans, 

cliquez ici pour plus d’informations sur la nouvelle formation en ligne « Gluten or not gluten».

De plus, la société moderne nous encourage à consommer des aliments qui sont loin de nourrir convenablement notre corps:

-Des fruits et légumes bourrés de pesticides et autres, qui poussent le plus souvent hors-sol

-Des produits à base de produits laitiers industriels de vache qui nuisent à notre santé

-Des produits remplis de sucre raffiné à des doses qui envahissent notre corps de déchets

-Des céréales à gluten sur-transformés et modifiés dans leur composition naturelle

Tout ceci et j’en passe, ne peut pas aller faire une satisfaction de nos besoins physiologiques.

Ajouté à cela que nos corps sont de plus en plus faibles.

Fatigue et destruction des corps : le phénomène de porosité intestinale

Car oui.

Il se trouve qu’en plus de ne pas nous nourrir du tout, il semblerait bien que l’alimentation industrielle moderne abîme (et je suis gentille) notre organisme dans son ensemble.

De plus en plus d’agressions extérieures sur un corps de plus en plus affaibli, et vous obtiendrez une augmentation exponentielle de tous les phénomènes d’allergies, d’intolérances alimentaires, mais également de toute une série de maladies dites de civilisation qui n’existaient quasiment pas il y a 60 ans.

L’une des causes principales de tout cela, souvent sous-estimé par certains professionnels de santé, est le phénomène de porosité intestinale.

Pour faire simple, vos intestins n’assimilent plus et se sont transformés au fil des années en véritable passoire, laissant ainsi passer tout et (surtout) n’importe quoi à l’intérieur de votre corps.

Ce qui a pour conséquence d’affaiblir considérablement votre organisme et de le mettre en état inflammatoire constant.

Les solutions à la porosité intestinale, et plus largement aux allergies et intolérances alimentaires se situent le plus souvent dans une réforme totale de l’alimentation et du mode de vie.

Une vraie réflexion doit donc s’engager au quotidien pour savoir si telle ou telle autre habitude quotidienne va dans le sens d’une nutrition de qualité et d’un renforcement de notre organisme.

La première étape de cette réforme passe souvent par l’éviction des aliments qui posent problème.

Mais encore faut-il comprendre pourquoi ils posent problème et comment faire pour les remplacer le plus aisément possible dans le but de stabiliser au mieux son état de santé puis de le renforcer.

Si vous vous posez des questions sur le gluten, et que vous souhaitez améliorer votre santé en le diminuant, cliquez ici pour plus d’info sur la nouvelle formation en ligne « Gluten or not gluten ».

Un changement d’alimentation et de mode de vie est souvent un combat semé d’embûches…

Mais il en vaut la peine…et avec un petit coup de pouce, ça change tout.

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